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Quand Saab ne veut pas vendre ses avions de combats

Le Brésil et l’avionneur suédois Saab ont signé un contrat de 4,28 milliards d’euros portant sur la livraison de trente-six JAS-39 Gripen NG, dont quinze exemplaires seront produits localement dans des usines brésiliennes. La signature de ce contrat et la construction d’un certain nombre de Gripen au Brésil arrange fortement l’Argentine. En effet, le Ministère argentin de la Défense avait déclaré quelques jours avant la signature du contrat que Buenos Aire désirait acheter des Gripen qui seraient produits au Brésil. Cependant, avant de pouvoir voir voler des JAS-39 Gripen avec une cocarde argentine, un long chemin semé d’embouches se dressait devant le gouvernement argentin. Lors de la signature de ce contrat et de la déclaration de l’Argentine, le Secrétaire britannique aux Affaires Etrangères, avait évoqué l’interdiction d’exporter toutes technologies militaires en Argentine. Or, le Gripen, bien qu’il soit construit par un avionneur suédois, est constitué, à 30% environ, de matériaux et de technologies d’origine britannique. En effet, des composants du radar à antenne active à balayage électronique, du train d’atterrissage, de la perche de ravitaillement en vol, du siège éjectable, des systèmes électroniques, et de l’avionique, sont fabriqués par des entreprises anglaises. De ce fait, Saab devait obligatoirement obtenir l’aval du Royaume-Uni afin d’exporter le JAS-39 Gripen dans des pays, sinon, un veto pouvait être apposé par Londres.Pour obtenir ces signatures, les référendaires ont grossi les chiffres : 60’000 signatures validées au lieu des 100’000 revendiquées et 6 milliards budgété sur 40 ans au lieu des 10 milliards revendiqués, soit 200 millions par ans. Les signatures émanent des gauchistes, des socialistes, des écologistes, des féministes et des anti-militaristes. Le 06 novembre 2013, le journal de boulevard franco-genevois Le Temps titre sur son site web que des opposants de droite s’attaquent au Gripen, arguant que l’aspect économique prime sur l’aspect stratégique. Le 11 septembre 2013, le journal de boulevard franco-genevois Le Temps titre sur son site WEB que le peuple aura le dernier mot sur le Gripen, car le Conseil National traite le dossier du remplacement du Tiger. Le 8 septembre 2013, le journal de boulevard franco-genevois Le Temps lance sur son site WEB que les Suisses ne veulent pas du Gripen, car 63% des Genevois sondés se déclarent contre l’achat de l’avion suédois. Considérant que leur canton serait indéfendable en cas d’attaque de la part de la France. Le 27 août 2013, le journal de boulevard franco-genevois Le Temps lance sur son site WEB que le Le Gripen gagne une manche, car un exemplaire du Gripen fait sa démonstration sur l’aérodrome militaire de Emmen. L’utopie d’une Europe démocratique et confédérale s’est évanouie suite aux attaques incessantes dont la Confédération fait les frais. Persévérer donc dans l’idée d’une adhésion relève aujourd’hui de la démence sénile. Or, la campagne contre le Gripen, contre l’UDC et contre Monsieur Maurer, organisée par les socialistes, le antimilitaristes et les écologistes aurait du à terme augmenter les ventes de ce quotidien franco-genevois, vol baptême L39 Castellet qui a perdu sa base de lecteurs. Cependant, devant la somme d’attaques fondées et non fondées, il faut espérer que ce journal anti-suisse disparaîtra bientôt, car il atteint des sommets de mauvaise foi.

Le 10537 est arrivé ce matin en configuration d’interception Air-Air, avec 4 missiles d’entraînement de PL-12 et deux pylônes extérieurs dédiés au missile PL-8. C’est également le rôle principale des J-10 au sein de l’armée de l’air chinoise et de la marine chinoise, à savoir la supériorité aérienne et la défense du vaste territoire du pays. Ces deux corps d’armées ont choisi de combiner les chasseurs lourds biréacteurs et les avions mono-réacteurs pour une meilleure flexibilité de déploiement et une répartition de tâches de manière plus économe. Quand les biréacteurs, comme les avions dérivés de Sukhöi, se chargent principalement des rôles « offensifs », les mono-réacteurs, moins gourmands et plus économes en exploitation et en maintenance, s’occupe des tâches à l’intérieur de la Chine. Cela permet aussi de réduire la pression sur la production des réacteurs en Chine et la quantité nécessaire à importer de la Russie. Cette combinaison d’avions « High-end / Low-end » va continuer à exister même dans l’ère des avions furtifs. Au boulot, le capitaine Jason Stucki (42 ans) est pilote et instructeur sur F/A-18. A la maison, c’est un père de famille qui joue du synthé, arrange des morceaux et chante dans les mariages des copains. Depuis une semaine, sa chanson et son clip «One hundred Years», spécialement composée pour le meeting de Payerne, tournent en boucle sur les écrans géants d’AIR14. Ce rock mélodique fleure bon les années 80, les grandes années Top Gun. C’est l’hymne officiel du meeting. Le clip fait défiler de spectaculaires images d’avions d’hier et d’aujourd’hui, dans une Suisse du ciel sublimée sur fond de solo de guitare et de chorus. «Pour ma musique, je m’inspire parfois de Phil Collins et d’Elton John, raconte le pilote-musicien. Le texte, il est venu tout seul: on l’a imaginé avec ma femme sur l’autoroute dans un bouchon. Mon objectif était de retransmettre l’émotion que l’on ressent en vol, aussi bien la beauté des paysages, la légèreté du vol que la puissance de l’avion». Et c’est plutôt réussi. A écouter depuis le plancher des vaches.

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